MISE A JOUR DU 25 SEPTEMBRE 2017

MISE A JOUR DU 25 SEPTEMBRE 2017

MISE A FEU…

25 sept. 2017 — Il y a deux mois, jour pour jour, en plein été, au mépris des connaissances scientifiques sur le baclofène, au mépris des utilisateurs, au mépris des prescripteurs, au mépris des associations, au mépris du dialogue haBituellement requis avec les intervenants de la santé, l’ANSM décidait unilatéralement de plafonner les prescriptions de baclofène à 80 mg par jour. Sur les 40 000 pAtients qui sont sortis de l’addiction grâce au baclofène, environ 30 000 ont besoin d’une dose supérieure pour rester libre.

Pendant deux mois, avec beauCoup d’autres, usagers, associations d’usagers (Association AUBES, Association BACLOFENE, Association OLIVIER AMEISEN, toutes légitimes à représenter les patients, respectivement fondées et / ou présidées par Bernard JOUSSAUME, Elisabeth BORREL, Pascal GACHE, Sylvie IMBERT, Samuel BLAISE), proches d’usagers, chercheurs et Professeurs de médecine (Amine BENYAMINA, Olivier COTTENCIN, Renaud DE BEAUREPAIRE, Maurice DEMATTEIS, Philip GORWOOD, Bernard GRANGER, Philippe GRUNBERG, Philippe JAURY, Paul KIRITZE-TOPOR, Christophe LANÇON, Michel REYNAUD, Benjamin ROLLAND, Didier SICARD, Nicolas SIMON, Florence THIBAUT), médecins généralistes et spécialistes (Francis ABRAMOVICI, Pierre AIRAUDI, Xavier AKNINE, Pascal CHARBONNEL, Arnaud GARACHE, Claude MAGNIN, Jocelyne MICHARD, Anne MYTHERBALE, Swann SLAMA, et beaucoup beaucoup d’autres, dont tous les signataires de la pétition, trop nombreux pour être cités mais que nous remercions de s’être mouillés), associations de médecins (RESAB, présidée par Patrick DE LA SELLE aidé d’Annie RAPP) et d’autres relais médicaux (LE FLYER), nous avons tenté par tous les moyens d’alerter les autorités sanitaires sur le caractère aberrant de cette décision, sur les erreurs scientifiques commises dans la seuLe étude sur laquelle l’ANSM se base, et sur les conséquences désastreuses que va avoir cette décision sur la santé des personnes concernées.

Silence radio.

Pire : face aux cOnsignes alarmistes qui leur ont été données, des médecins et des pharmaciens ont déjà commencé, pour se couvrir, à refuser de délivrer plus de 80 mg par jour, alors que l’interruption ou la réduction brutale du traitement met en danger de mort l’utilisateur.

Dès lors, le délit de mise en danger de la vie d’autrui, tel que résultant de la rupture dans la continuité des soins au sens de l’article R.4127-47 du Code de la Santé Publique est selon nous constitué.

Aussi le moment est venu de vous annoncer le LANCEMENT de la procédure pré-contentieuse. Ce dimanche 24 septembre, j’ai adressé au Directeur de l’ANSM et à Agnès BUZYN, Ministre des Solidarités et de la Santé deux courriers en recommandé avec accusé de réception de 61 pages en tout, juridiquement et scientifiquement argumentés, pour le compte et à la demande de la personne dont je suis procHe et qui est directement concernée.

Mais, en vérité, cette démarche va servir et défendre tous les usagers.

L’ANSM et la Ministre ont désormais jusqu’au 24 novEmbre pour réviser leur position. Passée cette date, la procédure contentieuse prendra le pas et nous ferons, moi et d’autres, le nécessaire auprès du juge administratif (recours en annulation sur la base de l’erreur manifeste d’appréciation et défaut de base légale) et du juge pénal.

D’ores et déjà, des plaintes contre X pour mise en danger de la vie d’autrui, non assistance à personne en danger et atteinte à l’intégrité physique sont en cours de préparation. Nous vous indiquerons sous peu comment les déposer sans que ceLa ne vous coûte quoi que soit.

Parce que… il y a un deuxième étage de la fusée. Ce sera un petit truc joli, sympa, qui va concerner tout le monde et surtout AIDER tout le monde.
On vous l’annonce en majuscules dans J+8.
#HELP#

PS : BACLOHELP : tout était dans le texte : )