MISE A JOUR DU 27 JUILLET 2017

MISE A JOUR DU 27 JUILLET 2017

Fier de vous et Fondamental.

https://www.change.org/p/agn%C3%A8s-buzyn-le-baclof%C3%A8ne-sauve-des-vies-sauvons-le-baclof%C3%A8ne?recruiter=73241620&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition

Thomas MAËS-MARTIN

Paris, France

27 juil. 2017 — Usagers qui ont retrouvé la vie grâce au baclofène, proches d’usagers, médecins généralistes, addictologues, psychiatres, associatifs, les mots me manquent pour dire ma fierté d’être à côté de vous pour ce combat pour la vie. Car c’est un combat pour la vie.

Dans quelques années, le traitement voire la guérison des addictions passera probablement uniquement par un ciblage neurochimique “modulatoire” sur mesure, via des moyens pharmacologiques ou même de réécriture génomique.
Et dans les amphithéâtres d’enseignement on citera brièvement, sans doute hélas en riant, ces décennies où les seules méthodes de traitement consistaient soit à culpabiliser les patients, soit à essayer diverses thérapies de la parole pour leur donner la force mentale suffisante de résister à leur envie de boire. On donnera sans doute l’exemple – en oubliant le calvaire que cela pouvait être – de ces abstinents qui notaient chaque journée “non bue” d’une croix.

Qu’on ne se méprenne pas sur ces mots : le calvaire de ceux qui n’ont pas eu ou pas accès au baclofène, ou qui estiment – c’est leur droit le plus entier – que c’est par la force de la volonté qu’on combat son addiction rend leur succès d’autant plus méritoire.

Mais ce dont je prends le pari, donc, c’est que le baclofène est le début d’une approche différente du traitement de l’addiction. Il y aura après lui des approches encore plus spécifiques à chaque personne et à chaque fonctionnement neurophysiologique.

C’est pour cela que ce combat d’aujourd’hui, celui de laisser le baclofène continuer à sauver des vies, va bien au-delà d’une simple revendication personne par personne.
Cette revendication est fondamentale, bien sûr, pour que chaque personne qui est sortie de l’addiction puisse continuer à reconstruire sa vie, puisque c’est souvent de reconstruction qu’il est nécessaire de parler.
Mais ce combat d’aujourd’hui est celui qui va empêcher d’enterrer une probable et souhaitable révolution dans l’approche des addictions. C’est pour cela aussi que ce combat est fondamental.

A la suite des prises de position publiques d’éminents spécialistes, tels que les Docteurs et Professeurs Bernard GRANGER, Renaud DE BEAUREPAIRE, Paul KIRITZE-TOPORE, Francis ABRAMOVICI, Xavier AKNINE, Claude MAGNIN, Philip GORWOOD, Michel REYNAUD, Benjamin ROLLAND, Didier SICARD, Nicolas SIMON, ce soir ce sera Philippe JAURY qui s’exprimera lui aussi sur le sujet au journal télévisé de TF1.
Grâce à votre adhésion à ce combat, les médias se sont emparé du sujet et rien qu’aujourd’hui la presse nationale a sorti beaucoup d’articles pour appuyer notre protestation. On citera
par exemple deux témoignages et un article écrit par des addictologues faisant référence dans la presse nationale :

http://www.leparisien.fr/societe/alcoolisme-sans-baclofene-je-suis-foutue-temoigne-une-patiente-27-07-2017-7159743.php

http://tempsreel.nouvelobs.com/sante/20170727.OBS2629/baclofene-sans-une-prescription-suffisante-ma-compagne-recommencera-a-boire.html

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/07/26/01016-20170726ARTFIG00273-baclofene-la-colere-des-medecins-monte-d-un-cran.php

mais Le Monde, Le Huff Post, BFMTV, Sciences et Avenir et d’autres quotidiens généralistes ou spécialisés ont pris ou sont en train de prendre un parti décisif pour notre travail.

Tout cela est le signe que la mobilisation de tous est en train de payer, et qu’il faut redoubler d’effort pour peser définitivement sur l’ANSM et sur le Ministère de la Santé.

Continuez à faire suivre la pétition, à convaincre, à forwarder.
Merci à tous, pour tous.